samedi 19 décembre 2009

Weniger ist mehr.

Pour moi, c'est probablement LE titre Techno de l'année. Le suisse Deetron a récemment sorti un EP remarqué, avec ce Orange aux basses lourdes et au superbe sample House. Je m'intéresserai plutôt à l'autre face. On pourrait dire que Zircon rassemble à elle seule le meilleur de 20 ans de Techno. Le kick, un lead binaire, hypnotique, cette équivalence qui n'arrête jamais de prendre de l'ampleur. Les éléments s'ajoutent progressivement jusqu'au break infernal qui dégage une puissance énorme. Ouch.
Deetron - Zircon [320 kbps]

Il est en quelque sorte le Amon Tobin de la House. Stimming, producteur Hambourgeois, insuffle une dimension "organique" unique dans son travail. De fait, il sample des bruits apparemment insignifiants dans la nature, dans la rue, et agence ce pot-pourri à l'intérieur de ses productions. Le résultat s'avère bluffant. Difficile de se lasser de son nouveau Melodica, chaque écoute le rendant plus riche. Ne te prive surtout pas d'un pareil délice.

On retourne à quelque chose de plus puissant. Joué par Richie Hawtin ces derniers temps, ce remix a l'air d'un énième bouzin pour secouer les bras. Jusqu'à 2:00, où ce son sorti de nulle part conduit vite fait dans une autre dimension. 

Plus violent encore, un retour en 1992, en pleine effervescence de l'Acid Techno. Ça n'a pas forcément très bien veilli, mais en Live, et même plus précisément balancé par Speedy J à ILT, autant dire que l'effet est mémorable. Oui, Three 0' Three tend vers le Hardcore épiléptique, mais à l'époque on ne fait pas la distinction.


vendredi 4 décembre 2009

That's mental shit

Theme.

Bizarre comme une orange mécanique. Music from the future. Coup de coeur pour ce bijou germanique.

L'artiste s'avère fort peu connu, et pourtant, ce motif, ce groove, cette ambiance, ces voix et bien sûr le superbe solo de sax rendent son titre irrésistible. Hypnotique, sucré.

Difficile d'être passé à côté de La Mezcla, cette track on ne peut plus fraîche et festive, énormément jouée cette année. Un certain Paul Kalkbrenner vient de remettre le couvert, et le résultat impressionne de musicalité. Oui, il a fait mieux.

Dernière sortie chez Minus, label de Richie Hawtin, Salamandarin envoie. Le titre éponyme surtout. Attention, c'est minimal.

Moloko+. Le londonien Boy 8-Bit retourne une chapelle. This is Music, c'est marqué sur la pochette. Puisssant.

Une douceur finale, toute en profondeur, avec quelque chose d'indescriptible poussé à l'extrême, mélancolique en pire. Burial est bon pour ton cerveau.

vendredi 13 novembre 2009

Nada

Comment dire. Il fut un temps où ici comme ailleurs, tous ne juraient que par cette Electro à laquelle personne n'a su donner de nom : Fidget House ? Electroclash ? Indie Dance ? Une House en plus violent, plus pop, plus facile peut-être. "Maximal" conviendrait mieux, et encore. Quoi qu'il en soit, la tendance a du mal à trouver un nouveau souffle. Les Crookers font du RnB, Justice ne fait plus rien... Quelque part en Amérique, il y a le duo Nadastrom. Leur petit dernier, The Saved EP, a prouvé qu'ils produisaient un son de qualité et totalement à la page, voire en avance sur les autres. Une occasion pour balancer quelques-unes de leurs tracks bien grasses et moins récentes, sorties depuis le début de l'année ou fin 2008. Si tu veux retrouver l'ambiance turbine sans concession, c'est maintenant. Un petit air de Noob sur la dernière. Maximal Music maestro, please !

samedi 7 novembre 2009

On se la bouge ?

Trois semaines plus tard, un I Love Techno dans les dents, on repart pour un tour. Là-bas, il y avait Len Faki, monsieur Berghain qui sortit l'artillerie lourde, notamment un certain Stranger To Stability. L'occasion de se repasser l'intro démentielle de son mix Berghain 03, paru chez Ostgut Tronträger en ce début d'année :  tous entres  dans une usine desaffectée en compagnie de 2000 clubbers fous de Techno, et retentit sur l'un des meilleurs soundsystem au monde un sample magique de la Badinerie de Bach. Ambiance.

Il est désormais l'heure de se délecter du petit Surkin. House old school, new school, fidget, Daft Punk, le set est royal. Quelques temps forts, dans l'ordre :

Passons à un son moins centré sur le dancefloor. Andreas Saag dans un morceau très sensuel et groovy, Aufgang dans leur délire pianistique à son paroxysme, et enfin la relecture réputée de Pay TV par Scan X. Trois voyages mélodiques, hypnotiques.

Accélération dans le tempo. 140 BPM, c'était tout de même un pitch de prédilection de la Techno. Pour s'en rendre compte, autant ressortir les bonnes vieilles perles. Il y a eu The Bells, aujourd'hui c'est Dave Clarke qui s'y colle. C'est tout le temps pareil ? Mon cul ! Dans un domaine plus grand public, si on allait chercher Kernkraft 400 ? Gros succès en 1999, impossible de ne pas reconnaître ce titre. 

Une grosse, très grosse dose de mélancolie pour terminer, avec la BO de Bagdad Café. A la prochaine.


mercredi 14 octobre 2009

Save The Bonobo

J'attendais cette track depuis des mois. Nadastrom nous vient des Etats-Unis et signe chez Dubsided un EP destructeur. Ce Save Us est juste complètement barge, avec ce faux air housy pour commencer, puis l'arrivée DU sax. Et soudain, un kick monstrueux et une basse turbinesque partent. Gosh. Tout le monde s'envoie en l'air.

Dans la musique électronique, il y a toujours eu une polémique autour du chant. Dénaturant l'essence de la Techno pour les puristes, nécessaire pour des producteurs plus orientés pop comme Yuksek... Difficile cependant de trouver des arguments contre lorsque des producteurs comme Danger ou Simian Mobile Disco retravaillent un vocal féminin avec classe et originalité. Deux chansons au vrai sens du terme, à consommer sans aucune modération.
Danger - 11H30 [320 kbps]

Vous êtes des bonobos. Vous groovez. Les singes réunissent House et Techno.

Dans les années 90, Sasha s'imposait déjà comme une référence brittanique, autant pour ses sets dans les raves de l'époque que pour ses productions à l'aube de la Progressive House et la Trance. En 2007 sort Coma, et Sasha prouve qu'il demeure un artiste actif et créatif avec un voyage interstellaire à la fois mélodique et lourdement Techno. 9 minutes de progression, de rebondissements, une odyssée au nom évocateur.
Sasha - Coma [320 kbps]

Moby - Play a 10 ans. J'ai alors songé que terminer ce post par Porcelain lui donnerait une autre dimension, tant cet album était et demeure excellent. I never meant to hurt you, so this is goodbye. 
Moby - Porcelain [320 kbps]

samedi 10 octobre 2009

In the night time..

Tiré du film Berlin Calling, Sky And Sand est probablement l'hymne de l'année. Ode Techno à l'aurore. Bloup, on s'envole.
 
Puis deux sons des plus frais, situés quelque part entre minimal et Tech House... La finesse s'accompagne pourtant d'une puissance et d'un groove certains. Ces tracks donnent une folle envie de remuer. "Plu-plu-plu-plutôt bien"
Chaim - Genesis [320 kbps]
Butch - Amelie [320 kbps]

"Si les portes de la perception étaient nettoyées, toute chose apparaîtrait telle qu'elle est : infinie" (William Blake) Les portes.

L'infini.

dimanche 4 octobre 2009

Open Your Ears

10 sons aujourd'hui, qualité assurée. Surtout en débutant par un titre de Clark, le gugus ci-dessus. Il fait partie de Warp avec ses potes Aphex Twin, LFO, Squarepusher et compagnie. Ce label peut se vanter, 20 ans après, d'avoir inventé la IDM, Intelligent Dance Music, autrement dit une musique électronique pas comme les autres. On dirait presque supérieure après l'écoute de Herzog. Frisson garanti.
Clark - Herzog [320 kbps]

Deux friandises plus pop ensuite, du genre chant qu'on oublie pas, basse groovy... Petits plaisirs électroniques.

Le nouvel album de Vitalic a certes un son différent de celui qui caractérisait le premier. Pas forcément regrettable, surtout qu'on y gagne ce morceau bien frais et rythmé.

Comment appeler ça ? De la Deep Techno ? Quelque soit l'intitulé, j'adore les synthés biens ronds de ces deux titres. Groove, profondeur, classe, ça chatouille le pancréas.

Changement d'influences. Duck Sauce (A-Trak et Arman van Helden) reprend du vieux son funky à la manière de la French Touch première du nom, tandis que chez les Serbes Gramophonedzie, on affectionne plutôt le jazz. De quoi redorer le blason de la House actuelle.

Ok, les reprises sont fun et bigarrées, mais sembleront comme qui dirait légères face à ce pur thème de Brad Mehldau. Piano/contrebasse/batterie et concentré de mélancolie.

Suite et fin avec le dernier titre du dernier CD de l'allemand Boys Noize. IDM version germanique. Un kick à la manière d'un battement de coeur, et pour le reste des expérimentations inédites pour le bonhomme. Les synthés crient, chantent dans une sorte de Happy End schyzophrène.


mercredi 23 septembre 2009

jeudi 17 septembre 2009

...But everybody has H1N1.

Et toi, qu'est-ce que tu fais avec la musique ?
Alan Braxe et Fred Falke, eux, ils samplent. Hop, un bout de ça (écouter à 2:26), un son à la française au début de cette décennie, la basse ultra funky en bonus, et paf, on gagne un petit bijou de sampling. Il n'arrivera cependant pas au niveau de Music Sounds Better With You de 1998, avec pourtant le même Alan Braxe dans l'équipe. French Touch !

Vient la dose d'Electro rentre-dedans. Du français pure souche toujours, avec Tom Deluxx et son petit nouveau plutôt puissant. Boucles efficaces, grosses montée et voix à la Cornelius : efficace. J'ajoute le nouveau délire de l'Oizo, délirant. 

Il faisait de la House au sein du duo Deep Dish puis s'est reconverti dans des sonorités beaucoup plus sombres. Dubfire nous vient d'Iran, et a pris une place considérable dans l'univers Techno depuis son virage musical. Son dernier titre, Rabid, est bien fat mais l'on se souvient surtout du gigantesque Grindhouse l'année dernière (must have), ou encore de son remix pour le classique Spastik. Ali est en passe de devenir un monument du genre. Do you wanna know ?

"Pour le plaisir", Hip-Hop old-school-jazzy comme il n'en existe plus.

mercredi 9 septembre 2009

Nobody listens to Techno.

Turbines, noize, bla bla. Cette scène tourne en rond, malgré les relents parisiens et le nauséabond Aoki. Ah oui, il y a aussi Romborama qui semble pas trop mal. Au lieu de se répéter, autant aller chercher un gros son saturé d'époque chez Teenage Bad Girl. Remix pour Felix Da Housecat, avec un vocal glamour faussement naïf et le synthé déchirant qui vide la matière grise. 2007.

Voilà, c'est fait pour la violence. Les anglais Simian Mobile Disco viennent de sortir un album qui tient vraiment la route. Ces types aiment mêler des influences minimalistes avec toutes sortes de vocals et autres sons très frais. En témoignent ce mignon "mille chevaux ne peuvent avoir tort" inclus sur le disque ainsi qu'un remix pour le classique Big Fun de Innercity. Detroit Techno

Après Détroit, New York City. Joey Beltram a fait partie de ces pionniers de la musique électronique, section Techno excitée. Mais à l'inverse de nombre de ses collègues, Joey continue à produire des maxis excellents. Ici Scorpion, incursion hypnotique et sans concession dans les beats les plus sauvages du célèbre label Drumcode

Pour terminer en beauté, il faudrait caser la légende. "Un maxi de Jeff Mills, c'est plus qu'un vinyle". Jeff Mills, c'est le papa qui enchaîne les vieilles tracks de Détroit plus vite que son ombre avec une maîtrise et une précision uniques. The Bells, c'est son titre le plus connu. Son collectif Undergound Resistance engageait leur musique pour l'insertion sociale des noirs-américains, et plus généralement :

"Underground Resistance est le label d'un mouvement. Un mouvement qui veut le changement par la Révolution Sonore. Nous vous exhortons à rejoindre la Résistance et à nous aider à combattre la médiocrité des programmations sonores et visuelles destinées aux habitants de la Terre. Ces programmations entretiennent la stagnation des esprits, édifient un mur entre les races et s'opposent à la paix mondiale. C'est ce mur que nous allons détruire. En puisant dans l'inépuisable potentiel énergétique du son, nous allons détruire ce mur aussi sûrement que certaines fréquences brisent le verre. La musique techno se base sur l'expérimentation; c'est une musique pour le futur de la Race Humaine. Sans cette musique il n'y aura ni paix, ni amour, ni espérance. La techno a permis à des personnes de toutes nationalités de partager du plaisir ensemble sous un même toit simplement par le son. N'est-il pas évident que la musique et la danse sont les clefs de l'univers? Les tribus soi-disant primitives le savent depuis des milliers d'années! Nous encourageons nos frères et nos sœurs de l'underground à créer et transmettre leurs timbres et fréquences sans se soucier du fait que leurs instruments soient ou non primitifs. Transmettez ces fréquences et semez la confusion chez les programmeurs!

Longue vie à l'underground..."


Rien que ça. Il y a 20 ans.


mercredi 12 août 2009

L'ère du digeste

Nom de chien, c'est fou le nombre de morceaux qui s'accumulent, même lorsqu'on est privé d'Internet comme au fin fond de la Corse. Pas de doute, c'est un post bourratif qui t'attend. Et pourtant.. 
Les nouveautés qui tâchent pour débuter. Entre des anglais reconvertis au dancehall, Prydz qui fait de la mauvaise Techno et en vend des cartons, des hommages innombrables à MJ, il fleurit de tout au soleil. L'ami Laidback Luke, toujours dans le filon, tire une nouvelle sauterie de son mini studio. Ses synthés criards et les gros kicks en vogue résonneront un moment, pour sûr. Djedjotronic nous régale une fois de plus, et on  espère que cette pépite barbare va sortir officiellement. Il a également réalisé un remix sympa pour Major Lazer, à écouter sur son myspace. Bien en vue également, Cassius et leur hymne funky-bourrine où les grattes côtoient des sirènes saturées, ainsi que Dizzee Rascal qui pond un tube à la bassline ravageuse, signée Van Helden. Enfin, un label à suivre, Sound Pellegrino, récente création des TTC : les maxis s'enchaînent, proposant un son nouveau et plus minimaliste en restant très efficace. Renaissance Man fait partie de ces pionniers, se démarquant toutefois de part son affection pour les ambiances tribales... Laisse-toi tenter.

Coup de coeur pour ce duo allemand qui a su concilier un motif Techno terriblement hypnotique et des chants arabes. Wah, ça le fait, pour peu qu'on se laisse entrainer.




Un groove simpliste, des percus omniprésentes. Voilà la Techno qui marche en ce moment, avec sa touche House bien fraîche. Après des années turbines, la tendance est au régime, au raffiné. Un peu comme de la grande cuisine, on en met peu, mais c'est succulent. Et les jeunes Super Flu prennent leur pied à caricaturer tout ce qui bouge. Encore des allemands, bien sûr.
Quelques titres pour capter la chose : d'abord Shine, le morceau de la vidéo, puis l'américain Worthy qui distille les barrissements sur une tourne toujours plus légère. D-Unity (un artiste gage de qualité, j'en ai l'impression) et NDKj sonnent plus sombre, avec cette connotation tribale bienvenue.

Pour ceux qui ne supporteraient pas ces sons de tafioles, il y a Edit-Select, qui fait ici dans le dark à l'extrême, limite expérimental. Cette vibration vient, au mieux, du noyau terrestre.

Alors, heureux ? Huntemann demeure un génie de la Minimal Tech. A écouter très fort, ce remix arrache comme il faut.

Après un Guacamoli superbe l'an passé, Olivier Giacamotto revient en collaboration avec un certain Dj Toni, pour une track tout en montées. On se rapproche doucement de sonorités Electro.

Et enfin, la tuerie de Zoo Brazil sortie il y a peu chez Turbo Recordings. Un de ces titres qui frôle la maladie mentale, à vouloir marteler les tympans de sons venus de nulle part. Tout est décalé, à la fois sourd et perçant, et ça marche. Promis, la prochaine fois je fais plus court et accessible. Comme dirait les gros sacs déguisés en ecclésiastiques dans la pub : "pardon, mais c'est trop bon."

vendredi 10 juillet 2009

Summer Madness

"Les sirènes du port d'Alexandrie..."
En ce début de vacances, la playlist bidoche révèle une nouvelle fois son succès. Beurk. Après épreuves et moults contre-temps, c'est enfin le retour à mon jeu favori : zoner sur le net et dénicher quelques perles, au détour d'un artiste oublié ou dans les méandres de Beatport. Go.

Il paraît que tout a commencé en Afrique. Avec un voyage d'une telle puissance, on veut bien y croire. Les Chemical Brothers au sommet de leur art.

1998, deux allemands inconnus émergent au milieu la scène électronique avec un son Techno à la fois trancy et progressif. Mouais, au lieu d'essayer en vain de trouver de qualificatifs appropriés, autant replonger dans l'atmosphère unique de l'époque. Un clip peu commun et un titre jouissif. Rareté !

Pour le plaisir, LE titre du dijonnais Vitalic : La Rock 01. La puissance Techno dans toute sa splendeur, version French Touch. Ce morceau était playlisté par Sven Väth au Cocoon (Ibiza), rien que ça. Turbine aux montées incroyables. En parlant de Vitalic, du nouveau arrive : EP, album, live...

On s'écarte encore des conventions. Le cul entre les touches Pop et les aspects plus underground, Slagsmalsklubben (ou SMK, le choix est vite fait) affiche un concept expérimental. Ce drôle de titre des suédois s'avère à la fois deep, joliment mélodique et planant. Temps d'adaptation requis pour apprécier cette belle pièce comme il se doit.

En fait, l'humeur est au Dark. Prenons les dernières sorties Trance. Mon coup de coeur va à ce titre de Purple Haze qui fait déjà pas mal de bruit. D'un autre côté, lorsqu'on produit une petite merveille du genre, avec l'appui d'un dinosaure tel que Sander Van Doorn, difficile de rester inaperçu. Tout à fait délicieux, à écouter la nuit, histoire de se sentir transcendé par une ambition surhumaine.

Si on pouvait mettre un autoradio en option sur les motoculteurs avant d'aller charcuter des enfants innocents par dizaines, voilà le morceau qui semblerait le plus approprié. Boucherie auditive sans concession. Ils ont peur de rien chez Dim Mak Records.

Voilà la nuit bien obscurcie.

mardi 23 juin 2009

Bring the noize

Il est là ! Le nouvel EP du désormais célèbre allemand Boys Noize comporte deux titres, Starter et Jeffer. J'ai déjà posté un remix de Jeffer récemment alors voici l'autre plaque, une turbine particulièrement énergique. Alexander Ridha se porte mieux que jamais, sans toutefois rester sur ses acquis, bien décidé néanmoins à pousser le son Boys Noize dans ses derniers retranchements.

Dans le même filon et toujours chez Boys Noize Records, Djedjotronic avait sorti il y a quelques temps une boucherie sonore toute en progression. Irresistible ! En parlant de l'ami Djedjo, sa nouvelle summer mixtape est ici. Tracklist dans les commentaires.

Pourquoi pas un saxo bien frais ? Lee Mortimer, auteur du remix de Rockerman, son qui a inondé les sets l'année dernière, revient avec un morceau au groove imparable et à la fois aussi violent que les précédents. 

Mixtape exclusive à venir...

vendredi 19 juin 2009

Fresh News

Du neuf uniquement ce soir. Il a la classe, n'est-ce pas ? Tiga, 20 ans de musique électronique dans le ventre, depuis les raves parties de Montreal jusqu'à son succès international en passant par la création du label Turbo Recordings, Ed Banger canadien (ZZT, Chromeo, Brodinski, Dahlback, Proxy, Popof, Boys Noize et bien d'autres y sont passés). Son dernier What You Need est déjà violent à la base, mais après un bon coup de rouleau par Proxy, on obtient une track très puissante. Ah oui, Proxy est russe. On rigole pas à Moscou.

La Party House, c'est le genre à la mode. Comme son nom l'indique, on prend de la House, on lui colle un beat festif, un vocal accrocheur, une structure qui bourre bien et vas-y, bouge ton corps. Le résultat s'avère parfois à vomir, plus proche de Magic Systems qu'autre chose, ou tirant sur de la fidget daubée. Néanmoins, lorsqu'une track réunit Afrojack, Diplo et Laidback Luke (précurseur avec Be ou Show Me Love), il est difficile de na pas se laisser tenter. Faut aimer !

Retour au Canada avec D-Unity. J'adore ce que fait ce type, à savoir de la Minimal puissante doublée d'une bonne couche Techno à l'allemande. Ses productions ont un groove imparable, celui qui te fait agiter les bras comme un écervelé. Petite touche Progressive appréciable dans son dernier remix.

Pour la énième fois, Deadmau5 sort I Remember en EP. On ne lui en voudra pas pour deux raisons : d'une ce titre est magnifique (vocal à pleurer), et ensuite il y a cette fois en cadeau un délicieux remix Drum & Bass. Si tu aimes le style ou si tu es curieux de voir à quoi ressemble du Deadmau5 à 180 BPM, celui-ci est pour toi.

mardi 16 juin 2009

Brainstorming

Ce samedi, des Vous êtes animaux et autres We are your friends retentirons en plein centre de Roanne. Soyez de la partie !
Pour excuser le flyer (on n'y peut rien), deux bons gros sons comme préambule. Premièrement, une fois n'est pas coutume, un remix particulièrement réussi d'une daube d'Alizée. Rolf Honey serait un pseudo de Yuksek... A confirmer, néanmoins cela semble plausible.

Et boum, le dernier Jack Beats détruit les dancefloors les uns après les autres. Compréhensible, vu l'envie irrésistible de hurler et d'éventrer le sol à coups de tête que suscite ce monstre.

Un Noir Des' pour la route, et pas n'importe lequel.

Le tout en 320, culte de la qualité optimale oblige ! Ouvre les oreilles et sens la différence.

dimanche 14 juin 2009

Aube

Violons. Minimal. Echos souterrains. Voix cosmique, ou pas. Lévite, explose.

Sans transition, un titre déjà remixé du prochain album de Boys Noize. On est en droit d'attendre le reste de pied ferme, tout comme le prochain SebastiAn d'ailleurs.

mercredi 10 juin 2009

La télévision contrôle la nation

Dirty Disco Youth, le blondinet allemand aux multiples remix noisy, sort du bon et du moins bon, mais quelques tueries aussi. Playlisté entre autres par Boys Noize et les Bloody Beetroots, il a un sacré palmarès pour un producteur de 18 ans. Trois titres parmi les plus énormes !

En 2004, il est projeté par son carton mondial Call On Me (clip), coproduit par Thomas Bangalter des Daft Punk avec un sample de Valérie de Steve Winwood (clip, à 1:03). Eric Prydz, alias Pryda, Cirez D ou God of House pour les intimes, c'est ce titan suédois, membre de la Swedish House Mafia, réputé pour ses Dj sets impressionants de technique et d'harmonie avec le public, envié encore pour ses nombreuses productions terriblement efficaces (un certain Pjanoo l'année dernière). Un style particulier, propre à Prydz et sa ribambelle de pseudonymes. De Miami à Atlanta, tout en puissance, taillé pour un dancefloor de 5000 personnes et une écoute en boucle.

jeudi 4 juin 2009

Killer when the lights go out

L'Electro-House serait morte ? Je ne pense pas que l'allemand Jean Elan renonce si facilement. Sa nouvelle version de Killer est sans doute l'une des meilleurs tracks du genre. Puissant !

Dans un style plus barbare, toujours en provenance de l'Est, Rambrandt nous délivre un morceau 8-Bit sans concession. Fidget énervée.

Enfile ta tenue de cosmonaute, fais un aqua dans le casque et allume ton stroboscope. C'est Alex Young, titan colombien de la Minimal Techno, qui te transporte ce soir. Le genre de pièce plutôt incroyable qui permet d'acceder à un style musical sans limites... Welcome.

jeudi 28 mai 2009

Headbanging

En 2003, Busy P crée le label Ed Banger Records, tel un avènement de la French Touch x.0... Des artistes talentueux et charismatiques, des sonorités originales : la marque de fabrique a fait son chemin, en espérant que les années de succès ne soient pas révolues. La France pourra toujours eu se vanter d'avoir donné naissance à de la musique de qualité, pour une fois ! Petite sélection.
On débute par l'intro de la deuxième compil' estampillée Ed Rec, par Mr Oizo en personne. La voix synthétique, les samples, le groove... Tout est là et tient en une minute.

SebastiAn figure probablement comme le créateur le plus trash du label : des titres comme Motor ou Head/Off suffisent à s'en convaincre. Toujours habillé de noir, voûté sur ses Cdj la clope au bec, SebastiAn intrigue et met le feu. Nouvel album en préparation, cela s'annonce dantesque.
 
S'il ne fallait en citer qu'un, ce serait Justice. Plus besoin de raconter la vie du duo-phénomène, tellement ils ont fait le tour du monde. En tous cas, ils recommencent à sortir des remix, plutôt orientés Pop, pour U2 et Lenny Kravitz. Prions pour avoir la dose de distorsion dans l'éventuel prochain album... La seule certitude, c'est que leur remix de Stress est monstreux.

A l'image, de l'Oizo, Mr Flash apparaît comme un ovni aux idées pas claires. Avec ses samples tirés par les cheveux, il s'embarque dans des morceaux tordus aux influences diverses et entrechoquées. Son disque au nom évocateur, Monsieur Sexe, recèle quelques raretés comme cette Bossa/Hip-Hop très sympa.

Malgré une arrivée toute récente au sein du groupe, Breakbot a déjà dans ses bagages bien des expérimentations funky, telle cette reprise du groupe Pop Pnau, sorte de DANCE reposé. Bonne recrue sans aucun doute !

En parlant de Funk, Dj Mehdi est capable d'étincelles lorsqu'il s'attelle à la tâche. D'accord, le son s'avère très largement samplé sur un vieux son de B.B & Q. Band, mais tout de même, quelle fraîcheur !

Enfin, Krazy Baldhead nous comble avec cette ballade nocturne. Magnifique !

lundi 25 mai 2009

Italy Fever

Encore un duo italien, et pas des moindre ! Blatta & Inesha enchaînent les rouleaux à patisserie auditifs, avec notamment ce terrible Step Off, lavage de cerveau en puissance. Crookers et betteraves sanglantes n'ont qu'à bien se tenir, ça déborde de tueries du genre en Italie !

Et hop, un bon remix Electro-House de Billie Jean ne fait jamais de mal. Les remixeurs sont d'illustres inconnus, le nom est à rallonge ? Ok, cependant le titre s'avère diablement efficace.

Après Jackson, pourquoi pas un petit Prince ? Mieux, Raspberry Beret, son premier single sorti en 1985

vendredi 15 mai 2009

Post mélancolico-canapé

Tiësto. La pointure de la Trance, l'allemand au sourire imparable et aux sets à pleurer. Parmi les multipes chefs d'oeuvres de sa discographie, on trouve Forever Today : 12 minutes de chevauchée céleste. Ses titres du début 2000 sont autre chose que la Progressive molle de Buuren... Au niveau actu, Tiësto prévoit cette année une petite tournée en France ainsi qu'un album. A suivre, Mr Trance.

Au tour de Roman Salzger de nous faire planer. Rien à voir avec ses dernières sorties très Club (en collaboration avec Laidback Luke notamment), puisque son premier EP, sorti en 2002, recèle, outre de la House filtrée bien fraîche, une belle ballade électronique, entre Kris Menace et Daft Punk.

Pour terminer, un morceau de l'espace. En gros : des synthés virevoltants, psychédéliques et vintage, un beat funky baveux et une voix pop à la David Bowie. Il ne faut pas croire, c'est génial et vraiment original.